Yanaka 東京, Tōkyō (Japon)

Japan 02 (114)Le parc de Ueno est mondialement connue pour ses magnifiques images de cerisiers en fleurs (Le Sakura), moment traditionnel de la vie Tokyoïte où l’on vient en famille pour partager un pique-nique.

Ce parc, crée en 1873, permet de rejoindre le quartier populaire de Yanaka. Le quartier est idéalement situé prés de la gare de Nippori  et des arrondissements d’Arakawa, de Taito et de Bunkyo au nord-est de la capitale nippone.

Ce quartier est l’un des rares de la ville à ne pas avoir succombé aux bombardement de la deuxième guerre mondiale ainsi qu’au terrible incendie d’EDF de 1657.  Ces constructions vétustes ont également résisté au tremblement de terre du Kanto de 1923.

Le quartier est à l’échelle humaine, c’est un véritable havre de paix, où l’on circule à pied dans des ruelles étroites et où les bâtiments n’excèdent pas deux étages. Beaucoup aime à appelé Yanaka, « le vieux Tokyo ». C’est loin de le dire, les ruelles regorgent de charmes d’antan, avec des boutiques artisanale, des machinas, des cafés et des sanctuaires shinto. Somme toute, un bel univers de manga.

 

Nikon D300 – 16-85mm VR

 

 

Petra البتراء Jordanie

Jordan (39)Selon les versets bibliques, ce sont les Edomites, descendants d’Esau qui s’installèrent en premier lieux dans l’actuelle Petra, mentionnée dans les livres saints sous le nom de Sela. Cela n’était pourtant pas la capitale de ce peuple, celle-ci se trouvait, selon les dernières recherches sur des djebels plus haut Nord. Les Edomites firent barrage à Moïse lors de l’Exode et s’affichèrent comme les frères ennemis des Hébreux. La disparition des Edomites demeure floue dans les écrits anciens.

Petra jouissait d’une position de stratège sur la route des Caravanes vers l’Arabie pour y acheminer Epices, Encens et productions précieuses. C’est peut être ce qui a conduit les Nabatéens à s’y sédentariser.

Le trajet depuis le Yemen était une route unique jusqu’à Petra puis se divisait en deux routes distinctes pour rejoindre Gaza (Palestine) et Damas (Syrie). Petra devient peu à peu la Capitale des Nabatéens dés le Vème siècle avant J-C.

Au 1er siècle avant J-C, probablement grâce à la prospérité économique due à cette position, les Nabatéens, démarrent la construction de structures monumentales dont les incroyables tombeaux qui ont construit la Légende de la Cité.

Tombée dans l’oubli pendant plus de mille ans, Petra est accidentellement retrouvée en 1812 par  l’explorateur suisse Jean Louis Burkhardt qui cherchait sur ces territoires la source du Niger et qui avait minimisé l’importance de cette découverte. Le site de Petra est classé depuis 1985, au patrimoine mondial de l’UNESCO.

 

Nikon D300 – 16-85mm – F: 3.5/4.5

 

 

Ushuaia – Patagonie (Argentine)

Patagonie (33)Après avoir rejoint l’aéroport national Argentin de Buenos Aires et traversé les 50 kms qui le séparent de son confrère international, l’embarquement se fait au milieu de visages  plus colorés, avec des teints plus « italiens » et des paroles plus chantantes. Pour rejoindre la terre de feu, la ligne aérienne la plus courte survole une partie des côtes Argentines puis s’enfonce pendant de longues heures, dans l’océan. En approche de la Terre de Feu, le coucou fait un virage puis survole pendant plus d’une heure des sommets enneigés déserts de tout, rejoint le canal de Beagle, où l’océan se mêle à la terre et se pose sur l’unique piste, encerclée par les eaux.

Apres quelques formalités douanières, on rejoint les extérieurs de l’aéroport pour y découvrir un subjuguant  paysage. Les sommets se dressent au dessus de l’eau et dominent une ribambelle d’habitations illuminées au crépuscule, dans un froid d’automne presque sibérien.

Les premiers navigateurs espagnols remarquèrent, lors des premières traversées, que des feux et des fumées ponctuaient les côtes de l’iles et la baptisèrent « l’ile de la Terre de Feu ». Dans la grande partie du XXème siècle, à l’instar de l’Australie, l’ile abrita une communauté de bagnard, dont le travail consistait à la coupe de bois autour du pénitencier où toute évasion était rendu impossible.

Ushuaia est la porte d’accès vers les régions les plus australes du globe et a attiré une myriade d’aventurier et navigateur pour devenir la capitale de la province argentine la plus méridionale de la terre de Feu, Antarctique et Iles de l’Atlantique sud. La ville est aussi la plus australe du monde.

 

Nikon D300 – 85mm f:1.8

 

 

Kathmandu Valley (काठमाडौं) – Nepal

Nepal (85)Un ami photographe avait plaisir à rire en disant qu’il y avait deux profils de voyageurs, ceux passionnés par le choc des cultures de l’orient, et ses extrêmes; puis les autres, investis à découvrir les largesses américaines et leurs immensités.

Je suis partagé sur cette question puisque les belles choses peuvent se trouver à deux pas de sa maison, mais la question de l’orient et les secrets des villes millénaires m’a toujours subjugué, à l’instar des immenses sites que j’ai pu voir dans les contre-forts de la cordillère Andine.

Sans avoir d’addiction numismate, au fil de mes visites, mon attention s’est portée sur certaine monnaie disparue et je suis tombé tout à fait par hasard sur un Sho Tibétain. Incroyable de voir qu’une pièce, que l’on trouve dans beaucoup de brocantes chinoises et certains marchés de réfugiés Tibétains pour quelques roupies,  peut trouver acquéreur jusqu’à plus de 100 fois sa valeur, comme si l’on considérait que chacune d’elle renfermait un âme perdue. Il faut bien reconnaitre que la sensation diffère lorsqu’on saisi une poignée de pesos…

En terme de commerce propre, les réfugiés Tibétains installés sur la Vallée de Kathmandu sont durs en pour-parler et négocier quelques roupies, pour de l’artisanat haut de gamme devient vite rédhibitoire. Pourtant une visite dans un shop de rue pour y chiner un simple lampe à beurre vaut son pesant d’or. J’affectionne en particulier la vieille ville de Bodnath ou Bouddanath comme certain la nomme, pour se genre de visite.

La fuite du 14ème Dalaï Lama vers Dharamsala en Inde, à entrainé l’exile de son peuple vers le Nepal et une forme d’exode sur les villes et villages du Grand plateau du Nepal où beaucoup de Gompas ont vu le jour. La plupart d’entre eux (notamment les monastères de Kopan très prisé par les occidentaux et l’incroyable gompa de Sheshen) ont tous pris place sur l’ancienne route commerciale qui existe entre Kathmandu et  Lhassa au Tibet . Le grand Stupa de Bodnath, le plus grand du Nepal,  attire des myriades d’aventuriers et de touristes. Il confère à ce lieu une ambiance divine, ponctuée de rencontres énigmatiques et fascinantes, beaucoup plus riches que la traque de simples  « sho » sur la toile…

Nikon D700 – 24-70mm F:2.8

 

San Christopher – Ushuaïa (Argentine)

Patagonia (101)Ushuaïa, ville du bout du monde est la capitale de la province de la « Terre de Feu » en Argentine. Cette ville est  la plus méridionale d’Antarctique et Îles de l’Atlantique Sud. C’est la ville la plus Australe du monde, depuis laquelle on rejoint notament le légendaire « Cap Horn », par le Canal de Beagle, dans les Cinquantième Rugissants.

La canal de Beagle a hérité du nom du navire de la couronne Anglaise, le HMS Beagle, qui, de 1826 à 1836, prospecta sur les côtes méridionales d’Amérique du Sud dans des missions hydrographiques. Le Commandant en second, Robert Fitzroy succède au Capitaine défunt et emmènera pour son second séjour le scientifique Charles Darwin, comme naturaliste.

C’est aussi dans ce canal maritime qu’en 1930, le paquebot allemand SS Monte Cervantes surnommé « le Titanic du Sud », coulera après avoir percuté le reef, malgré les tentatives de remorquage de l’ancien remorquer de la Royal Navy, le San Christopher.

Le vieux remorquer qui avait participé au débarquement de Normandie en Juin 1944, a été réformé pour devenir un bateau de sauvetage en mer du Canal de Beagle. Depuis 1957, son épave est posé sur les sables de la Baie d’ushuaia.

Nikon D300 – 17-55mm f:2.8

 

 

 

Perito Moreno (Argentine)

Patagonie (6)Avec sa superficie de prés de  16800 Km2 partagés entre le Chili et l’Argentine (situé entre les latitudes 48º20′ et 51º30′ S), le champs de glace Sud est la troisième calotte glaciaire la plus grande du monde après l’Antarctique et le Groenland.

Cette calotte de glace a été découverte durant l’été austral 1913-1914 par une expédition composée de Fedrerico Reichert, Cristóbal Hicken, Lucien Hauman et Juan Jörgensen dont le but était d’atteindre le fiord San Andrés (océan Pacifique) à partir du canal Témpanos (Lac Argentino).

La mer de glace du Sud de la Patagonie, alimente 48 glaciers de la Cordillère Andines, dont le célèbre Perito Moreno, long de plus de 30 kilomètres, situé dans le parc national Los Glaciares en Patagonie Argentine.

Ce glacier, large de 5 kilomètres, avec une épaisseur de 160m en son centre et un front de glace de 80m de hauteur, termine sa course dans le lac Argentino où il peut être approché en bateau mais aussi à pied, grâce à un étonnant circuit de passerelle.

Le Perito Moreno doit son nom à l’explorateur Francisco Moreno qui au 19eme  siècle, s’investit dans la défense du territoire argentin, notamment sur le plan du découpage de la frontière entre Argentine et Chili.

Nikon D300 – 17-55mm F:2.8

 

 

Torres del Paine (Chili Antarctique)

DSC_3454Très certainement inspiré par son ascension de 68 de l’arête Sud-Ouest du Cerro « Fitz Roy », Yvon CHOUINARD s’adonne à perfectionner son matériel d’escalade qu’il propose déjà à la vente dans son coffre de voiture pour lui donner le nom « Patagonia ».

La marque de vêtement emblématique arbore rapidement un logo inspiré de la chaine de montagne des Andes, située entre les 40′ hurlants et les 50èmes Rugissants, à cheval sur l’argentine et le Chili Antarctique et plus précisément sur les territoires de la Patagonie, découverte en 1520 par le navigateur Portugais Fernand de Magellan, dont le nom est celui du détroit qui sépare au Nord le continent américain de la Terre de Feu, un passage long de 611 kilomètres qui permet de rallier l’Océan Atlantique au Pacifique. Ce passage naturel est issue d’une grande vallée glacière formée il y a 10000 ans de ça.

En 1959, le Chili crée le parc de Torres del Paine que l’Unesco classera en 1978, comme réserve de Biosphère. Ce nom est à l’origine de la formation granitique spectaculaire des Torres, littéralement « les tours » qui sont devenu l’icône du massif.

Le massif répertorié également 26 espèces de mammifères, parmi eux, le Guanaco, le renard de Magellan, le tatou, le condor andin et le puma.

Le parc est battu par les vents, la pluie, la neige mais aussi éclairé par d’extraordinaires lumières que les photographes du monde entier s’évertuent à saisir.

Nikon D300 – 17-55mm F:2.8

Mur Occidental – Israël רחבת הכותל המערבי

Israël2 (29)

Il serait impensable de quitter Israël sans une visite au Mur Occidental de la vieille ville de Jérusalem.

Ce mur est l’un des vestiges du mur d’enceinte du temple de Salomon, le premier temple de Jérusalem, estimé au Xème siècle avant JC. Le temple renfermait les tables de la loi, pierres sur lesquelles Dieu aurait gravé le Décalogue qu’il remis à Moïse.

Après la destruction du 1er temple par les Babyloniens puis du second temple par Rôme, la tradition Islamique édifie sur l’esplanade des mosquées,  le Dôme du Rocher (le Saint des Saint, des trois religions monothéistes qui abrite le rocher de la fondation) et la mosquée d’Al-Aqsa, la plus grande mosquée de Jerusalem.

Le mur Occidental était, dans des temps plus reculés, interdit aux juifs, à l’exclusion d’un jour dans l’année où ils pouvaient venir « s »y lamenter », le Kotel est également connu sous le nom de « Mur des Lamentations ». Aujourd’hui l’accès au mur occidental est bien entendu libre, il est aussi reconnu par la religion juive comme l’endroit le plus saint car le plus prés du Kodesh Ha’Kodashim (Saint des Saints) avec les souterrains du Kotel.

Nikon D300 – 17-55mm f:2.8

Fontaines de Cotch (Pyrénées)

L1090568Le réchauffement climatique influe sur tous les fronts et même à moindre indice sur les stations d’Altitude. Début Mars le constat est accablant et en deçà de la barre des 2000m d’altitude, l a neige, gelée au matin, se transforme irrémédiablement.

C’est aussi la raison qui a motivé ce départ crépusculaire pour rejoindre les contre-forts de ce pic, en ski de rando.

Aux premières lueurs du jour, la lumière enlumine les crêtes du Ger, l’un des seigneurs du site qui trône avec d’autres géants au-dessus d’une vallée noyée dans les nuages. La lumière rasante du matin nous accompagne sans effort jusqu’au sommet des Fontaines. Dans la montée, à l’ombre de « la taillante », une pause autorise ce cliché.

Leica D-Lux 4 – Vario-Summicron 1:2

La Orotava (Iles Canaries)

Tenerife (9)Le moyen orient fascine, c’est incontestable. Circuler dans des sites bibliques comme Amman, Jericho ou même Jerusalem perturbe les esprits. Ces cités sont les plus vieilles du monde, elles sont les villes qui ont été peuplés sans jamais décroitre leur population pendant plus de 4000 ans…

Mais il faut aussi se rendre à la raison, elles sont devenues passablement insécuritaires pour le public du voyage, visé aujourd’hui par une menace fantôme. Les récents attentats menés sur Istanbul en témoignent. Les uns se servent d’autres pour faire entendre leurs prêches et certains y laissent la vie. C’est aussi dans ce nauséabond climat d’insécurité, presque contraint et forcé,  que j’ai fait annuler mon dernier voyage au Moyen Orient…

C’est sur les conseils avisés d’un autre Globe Trotteur que j’ai choisi de rejoindre les îles Canaries. Par le passé, lors d’un séjour en Amérique Latine, j’avais fait la connaissance de Jean, un terrible personnage qui, devenu conscrit contre son gré, s’était fortement mutilé pour éviter les drapeaux. Jean avait voyagé dans le monde entier et avait rencontré une « femme médecine » avec qui il s’était installé dans la région de l’oriente, l’Amazonie Équatorienne. C’est aussi avec Jean que j’avais parcouru mes premières journées dans la forêt des pluies, à la rencontre des indiens Shuars. Ce personnage avait une fascination pour les iles et notamment les Canaries. Il y avait par ailleurs installé son propre fils, au commande d’un hotel. Je jugeais à tord ces destinations, comme en proie à un tourisme de masse. Mais quand des personnes avisées démontent vos arguments, il faut aller voir… Je me suis donc rendu sur l’Ile de Ténérife qui présente des caractéristiques géographiques assez étonnantes de part sa localisation au large du Sahara oriental et de son point haut en altitude.

Outre le sommet de l’ile qui culmine à quelques 3700m et qui offre un terrain d’aventure unique, certains villages colorés possèdent des airs de La Havane. C’est ce que l’on découvre à La Orotava…

Parmi les « Casa de los Balcones » que l’on peut visiter, la maison Canarienne qui porte le numero 3, est orientée à l’ouest et jouit de magnifiques vues sur le volcan du Teide qui est aussi le plus haut d’Europe. La « casa » a été édifiée par les descendants du conquérant Fernández de Lugo et achevée en 1632. Elle est considérée comme une véritable œuvre d’art de l’artisanat et de l’architecture…

Nikon D300 – 17-55mm f:2.8